En septembre 2018, le fils de Max Schmitt, Werner Schmitt, et son épouse Britta ont participé à une visite guidée par Jean-Paul Lescorce dans les bunkers des Arros (Soulac). En raison de sa demande de savoir où se trouvait son père pendant sa captivité, Jean-Paul l’a invité chez lui pour organiser une rencontre avec nous. Nous étions présents lors de l’interview et nous en présentons ici le contenu :
Max Schmitt (21 ans à la fin de la guerre) a été capturé dans un des bunkers des Arros. Il a été le deuxième à sortir du bunker, le premier à en sortir a été abattu. Musicien passionné, il était, il a enterré sa clarinette dans le bunker et peut-être qu’elle est encore là aujourd’hui.
Prisonnier de guerre, il travaillait dans une menuiserie à Soul ac. Un petit tabouret a été fabriqué pour la petite fille de la famille afin qu’elle puisse se laver les mains à l’évier. Il avait de bons contacts avec la famille. A la fin des années 80, déjà à la retraite, lui et sa femme ont rendu visite à la famille du charpentier à nouveau sans prévenir. Il a été invité à entrer dans la maison et dans le salon se tenait ce tabouret sur lequel se trouvait une plaque „En mémoire du prisonnier de guerre Max“. Plus tard, lorsqu’il revint dans le Médoc, il passa la nuit dans une petite maison d’hôtes et visita un camarade de guerre qui avait séjourné dans le Médoc et qui avait ouvert un hôtel (l’Arberet).
Max Schmitt n’est plus en vie et n’a pas beaucoup parlé de l’époque de son emprisonnement. Le fils est intéressé à en savoir plus sur la famille et le travail de son père à l’époque. Quelqu’un est au courant de cette menuiserie ? Ou peut-être était-ce la scierie Balhadère où il travaillait, comme en témoignent les photos de lui prises devant l’église des Vendays ou avec des piles de planches en arrière-plan. Y a-t-il des descendants de cette famille de charpentiers ?
Elke Schwichtenberg/Christian Büttner
Quelqu’un reconnaît-il des gens ou des lieux ? Nous sommes reconnaissants pour toute information sur les photos !