quêtes fructueuse

Bilan intermédiaire
Le Médoc n’a que rarement fait l’objet d’un intérêt historique d’une certaine ampleur ; la der- nière fois ce fut probablement dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale, lorsque, dans la seconde moiAé d’avril 1945, le Médoc septentrional, devenu sous occupaAon alleman- de la « forteresse Gironde Sud », fut libéré. Avec la reddition des dernières unités allemandes dans ceKe région, environ 3 000 soldats allemands sont parAs en capativité.
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documents officiels
Dans notre recherche de documents officiels sur la situation des prisonniers de guerre et des camps, nous avons demandé aux municipalités du Médoc si elles avaient des archives des années 1945 – 1947, et nous les avons affichées ici :
mairies du Médoc

Heinz Bock
appartenait probablement à l’équipage de la forteresse Gironde Sud et vivait à Château Talys/Talais.

Erinnerungen des Bürgermeisters von Talais, Frank Laporte

Caporal lanceur de machines Wilhelm Küllertz
– Stations de vie
Wilhelm Küllertz est né le 6 juin 1925 à Katscher, dans le district de Leobschütz, dans la province impériale de Haute Silésie.
Jusqu’à sa retraite, son père travaillait comme chef d’entreprise pour Davistan Krimmer-, Plüsch- und Teppichfabriken AG à Katscher. Plus tard, l’entreprise a été reprise par Schaeffler AG (INA-Kugellagerfabriken in Herzogenaurach) dans le cadre de l’aryanisation et à partir de ce moment, les vêtements de la Wehrmacht y ont été produits…
lire la suite traduit par DeepL

Fritz Hahn
J’ai lu votre article PG avec intérêt.Après la chute du communisme, j’ai dit à mon oncle, le maître boucher Fritz Hahn à Weißenfels/Saxe-Anhalt, que j’avais un bungalow de vacances à Montalivet au CHM, puis mon oncle m’a dit qu’il avait presque 18 ans et était à Sainte Vivien pour nettoyer les mines grâce à une meilleure alimentation.Tous les matins, les PG marchaient de Sainte Vivien à la plage de Montalivet et revenaient à pied…
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Paul
Quand j’ai été incorporé, j’avais 16-17 ans, j’ai d’abord fait un mois de formation à la DCA. En 1945, la guerre finissait. J’ai été fait prisonnier en Forêt Noire. Puis, j’ai été transféré à Strasbourg en train, puis ici, en Médoc. Je crois que nous sommes arrivés en mai. Au début, j’ai été placé dans le camp de prisonniers à Saint-Médard-en-Jalles. Je ne connais plus aucun codétenu.
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Wilhelm Henrich
Avant d’arriver en France, j’ai d’abord été prisonnier des Américains. J’arrivais d’Italie et j’ai été capturé à Salzbourg. On nous a amenés au camp de concentration de Dachau, où on est restés 5 jours, puis à Heilbronn sur le Neckar dans un grand camp où plus de 100.000 hommes étaient internés. Pour finir, les Américains nous ont amenés au Mans, en France. C’est là qu’était le premier lieu de rassemblement, de là nous avons été répartis dans toute la France pour travailler…
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Johnny et Paul Langer (info de Jacques Fort)
Concernant le dénommé Johnny, monsieur Fort n’a aucun renseignement supplémentaire par rapport à ce qu’il a écrit dans son livre „EURONAT – Il fallait y croire“. Il dit simplement que Johnny avait été engagé après sa libération comme ouvrier agricole chez Lartigue puis dans l’entreprise d’Hubert  Lacroix et détaché pour être affecté à la barrière car il parlait allemand :
„Le personnel d’accueil était réparti ainsi:
– André qui assurait la Direction
– une secrétaire d’Hubert assurait la réception
– un gardien de barrière (employé d’Hubert) que l’on appelait Johnny.
C’était un prisonnier de guerre qui n’avait jamais voulu retourner en Allemagne. D’une nature serviable et joviale, il refusait rarement la canette de bière que les clients lui offraient pour l’aider à supporter la chaleur de l’été. 
Il était le «cerbère» parfait pour notre centre de vacances.. Ensuite, il n’a plus voulu repartir en Allemagne et a choisi de s’installer en France. „
Monsieur Fort ignore ce qu’il est devenu par la suite.
Pour le deuxième prisonnier, monsieur Fort m’en a dit un peu plus.
Comme pour Johnny, il a été fait prisonnier après la bataille de la pointe du Médoc et a été affecté au déminage des plages. Son nom est « Langer », que monsieur Faure prononce « Langeais ».
En 1938, il faisait des études d’architecte en Allemagne lorsqu’il a été incorporé dans la marine, d’abord pour effectuer son service militaire, puis il y est resté pendant le conflit jusqu’en 1944 quand son bateau a été coulé devant Royan. Il a été alors incorporé dans l’infanterie et a participé à la bataille de la pointe du Médoc avant d’être fait prisonnier et de participer, comme tous les prisonniers, au déminage des plages.
Il est entré dans l’entreprise Lacroix dès sa libération et y est resté jusqu’à sa retraite. Il est décédé il y a une dizaine d’années.
Monsieur Langer a eu deux enfants, un garçon et une fille. Son garçon travaille toujours dans l’entreprise Lacroix et habite à Grayan.

Gerhard Langer
d’après Yves Henneguelle :
Donc ce matin, j’ai pris contact avec l’entreprise Lacroix pour connaître le prénom du fils de M. Langer qui habite à Grayan. Il s’appelle Bernard.
Je lui ai donc téléphoné et il m’a répondu qu’il n’avait pas grand-chose à me dire car c’est sa sœur Martine qui avait conservé les documents concernant son père. J’ai appelé aussitôt cette Martine qui habite 8, chemin du Maroc à Grayan. Nous avons pris rendez-vous pour cet après-midi entre 15h30 et 15h45.
Quand je suis arrivé chez elle, elle avait réuni quelques documents qu’elle possédait.
J’ai pris des photos de tout ce qu’elle me montrait.


Sa mère est décédée lorsqu’elle avait quinze ans, son frère Bernard, 16 ans et c’est donc son père qui s’est occupé de la famille et en particulier de Sylvie, la benjamine qui n’avait que 7 ans.
Martine Langer m’a également dit que son père avait un collègue qui travaillait avec lui chez Lartigues. Il s’appelait Blakowski et je te joins quelques photos et quelques documents qui le concerne. Pour ne pas mélanger les deux, je t’adresse deux mails.
Lors des opérations de déminage, M. Langeais Gerhard (c’est donc son prénom !) a reçu un projectile dans la nuque. Il était inopérable et sa fille a récupéré ce morceau après son décès.

Helmut Kittler : Opération Médoc ou „Les Soldats Oubliés“
Documents du sergent Helmut Kittler, sergent de mon père, et de sources littéraires de la forteresse Gironde-Süd, sur la libération du Médoc du 14.04.-20.04.1945 et sa captivité Sainte Vivien. (compilé, re-narré et commenté par Udo Kittler, à partir du 04.08.2014)
Les documents suivants sont encore incomplets. Ils proviennent des archives familiales „Helmut Kittler“ d’une part, et de plusieurs sources littéraires allemandes et françaises d’autre part, qui ont été rendues accessibles au journaliste…
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Karl Strohmeier
Il était de Stuttgart. C’était un officier lieutenant qui pendant la guerre était à La Pointe de Grave. Prisonnier il avait été conduit à Saint-Vivien où tous les soldats allemands étaient regroupés dans des baraquements. Charly parlait bien français. Il aurait pu en tant qu’officier refuser de travailler, mais il avait faim ! Charly est d’abord arrivé à Vensac dans une famille de brutes. Il (le brute) avait pris 6 prisonniers et il les attelait à la faucheuse et il les faisait travailler comme des animaux…
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Karin Scherf
Fin mai nous voyagions dans le Médoc – pour la première fois. Comme journaliste j’ai déjà voyagé dans d’autres régions de France et depuis plusieurs années nos destinations de vacances avaient un but français, mais le Sud- Ouest n’y figurait pas. C’est différent cette année – où à vrai dire tout est différent. Car l’histoire de ce voyage commence bien avant …
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Ewald aus dem Siepen
En tant que membre de la Marine, mon père a été en captivité à Jau Dignac jusqu’en 1949. Là, il a travaillé dans une propriété viticole et a même fait, au cours des années, des travaux en dehors de la propriété…
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Extrait du site-web du  Château Saint-Aubin : Pendant l’entre deux guerres l’activité est surtout dirigée vers l’élevage des chevaux (dressés et vendus pour l’armée), vers la culture des céréales, la production de lait et la culture de la vigne pour la production de vin (on note dans les éditions Féret de l’époque jusqu’à 60 tonneaux). Vin issu de quatre cépages la Carmenère, le Cabernet-Franc, le Malbec et le Petit Verdot.
Durant la deuxième guerre mondiale les forces d’occupation s’installent dans le Château et en font leur quartier général sans causer de dommages mais de lourds désagréments. À la libération c’est au tour des FFI de s’installer ; à leur départ le Domaine est malheureusement vandalisé.

Remi Jarris
Il y a quelques années , pour les 50 ans du traité Franco-Allemand de l’Elysée signé par De Gaulle et Adenauer , j’avais invité les citoyens allemands vivant dans les alentours .
L’un d’eux , ancien prisonnier de guerre de 1945 , s’était marié avec une française et travaillait sur une propriété ayant appartenu à ma famille . J’étais allé le visiter et j’avais découvert qu’il habitait dans la maison où était né mon grand-père en 1880 .
Autre souvenir : A la libération , en mai 1945 , certains évènements n’ont paS fait honneur aux villageois .
Il y avait eu , durant ces années d’occupation , des amours entre soldats allemands et jeunes françaises . Une véritable chasse à la femme fut organisée dans le village et les femmes capturées furent conduites en charrette devant la mairie et eurent le crâne rasé .
J’étais alors tout petit et mon grand-père m’avait interdit de descendre au village pour ne pas voir ces scènes avilissantes et peu honorables . J’avais cependant entendu les clameurs et les huées poussées par ces gens lâches et pleins de haine gratuite !